Hypnose Paris: Laurent Gross, Sylvie Bellaud hypnothérapeutes, répondent à vos questions sur l'hypnose ericksonienne, l'EMDR, la formation. Avis de thérapeutes










Hypnose et Thérapies Brèves n°35 Edito du Dr Thierry SERVILLAT


Erickson en Ile-de-France
Pour des différences complémentaires
Edito du Dr Thierry Servillat


Hypnose et Thérapies Brèves n°35 Edito du Dr Thierry SERVILLAT
La vogue de l’hypnose est actuellement réelle dans les pays européens francophones. En anesthésie d’abord, et dans bien d’autres champs bien sûr. Et c’est l’approche éricksonienne qui est la plus diffusée et enseignée, même si d’autres orientations (hypnoanalyse, hypnose cognitive comportementale, hypnose énergétique d’inspiration asiatique, etc.) ont aussi une place notable.

Cette « hypnodiversité » apporte une multitude d’outils, un véritable foisonnement qui justifie la création d’une nouvelle rubrique dans notre revue. Il était logique que ce soit un anesthésiste qui inaugure cette rubrique « Outil » pour laquelle vous tous, lecteurs de cette revue, êtes chaleureusement conviés à contribuer. Des outils, il y en a bien sûr dans tous les articles, particulièrement dans ceux de notre numéro 35 : des sons (vocaux et tubulaires), des conversations thérapeutiques, des techniques auto-hypnotiques, des tâches, des outils pour penser aussi…

La rubrique « Outil » vise à être une sorte de fiche pour être insérée dans un classeur. On ne découpe pas la revue, on préfère la garder telle quelle dans sa bibliothèque. Mais rien n’empêche, quand elle est honnêtement acquise, de la photocopier pour son usage personnel ! Au niveau des structures, la vogue de l’hypnose amène aussi des créations, des élaborations nouvelles. Celle de l’Institut Milton H. Erickson d’Ile-de-France en est une, importante. En effet, depuis de nombreuses années, Paris, siège du premier institut Erickson français créé, n’était plus équipé dans ce domaine, suite à une histoire qui, comme toutes les histoires, eut un début, un milieu
et une fin. Ainsi germa l’idée qu’il fallait bâtir du neuf dans la région Capitale, pour oeuvrer à une meilleure diffusion des approches thérapeutiques du « Magicien du Désert ».
A Paris existent, depuis plus ou moins longtemps, plusieurs structures de qualité oeuvrant dans ce domaine. Parmi celles-ci, beaucoup, en en attendant d’autres, ont montré de l’intérêt pour un projet qui vise avant tout à « faire du réseau », à susciter de la complémentarité, à aider à s’orienter, et à favoriser l’élaboration de standards éthiques de niveau élevé : l’Association Française d’Hypnose (présidée par Jean Becchio), l’Institut Français d’Hypnose (dont la direction scientifique est assurée par Antoine Bioy, Professeur des Universités), l’association Paradoxes gérée par Irène Bouaziz, et plus récemment créées, plusieurs autres tel le Collège d’Hypnose et de Thérapies Intégratives de Paris de Laurent Gross.

Cet intérêt n’est pas un hasard mais un signe de l’esprit même de l’Institut Milton H. Erickson d’Ile-de-France. Un esprit de modestie et de service rendu. Pour susciter du réseau et de la coopération, en adéquation avec les valeurs éricksoniennes. S’articuler avec ce qui existe, et susciter l’articulation entre ce qui existe. Chaque institut de formation présente une coloration particulière, un talent propre qui le différencie et le fait exister pleinement. Nous savons l’intérêt de Jean Becchio pour – entre autres – ce qui nous vient d’Asie (Russie, Chine) et qui utilise particulièrement les notions d’énergie et d’hypnose énergétique. Antoine Bioy, lui, est depuis cette année le premier universitaire s’occupant d’hypnose et la pratiquant par ailleurs en cabinet. Irène Bouaziz, avec Chantal Gaudin, travaille depuis des années à diffuser la très précieuse Systémique de Palo Alto. Laurent Gross, par son travail hypnotique construit à partir de sa pratique ostéopathique, inspire un intérêt croissant dans les congrès, malgré une modestie pas si fréquente dans notre milieu.
« Tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin », m’avait un jour appris une patiente. Le tout récent Institut Milton H. Erickson d’Ile-de-France pourrait en faire sa devise, lui qui a adopté la libellule comme logo/emblème. La libellule, fragile et en même temps tellement vivante pour le randonneur siestant au bord d’un étang, sous la fraîcheur d’un orme. Christine Guilloux, psychologue et fidèle contributrice de notre journal, et Christian Martens, allergologue, ancien élève de Jean Godin, sont tous les deux à l’origine de ce projet enthousiasmant. De personnalités différentes, ils ont des points communs étonnants, que vous découvrirez peu à peu. Ils ont un intérêt particulier pour l’hypnose qui soigne. Qui soigne le corps et l’esprit. Et qui donne du sens, en attendant de pleinement la connaître et la comprendre. L’IMDHEIF célébrera sa naissance le 6 décembre prochain, à Paris, lors d’un symposium de lancement organisé sur le thème de « Réhumaniser le soin ».
Et, vous l’avez compris, HYPNOSE & Thérapies Brèves soutient cette belle initiative !

Pour lire la version papier, cliquez sur l'image ci-dessous


Hypnose de la douleur. L'art du son en pratique facile. Stéphane OTTIN PECCHIO
Il paraît que ceux qui savent faire de l’hypnose de la douleur peuvent tout faire en hypnose. La tâche est en effet difficile, alors peut-on se priver de l’aide du son ? Lorsqu’il y a trois ans j’ai pris un poste au Centre d’évaluation et de traitement de la douleur (CETD) de l’hôpital Tenon à Paris, une question pratique s’est posée : quel instrument de musique choisir pour accompagner mes séances d’hypnose dans une salle de consultation polyvalente ?


Témoignage d'une tumorectomie sous hypnose. Nathalie Schlatter Milon
La force du témoignage d’un soignant passé « de l’autre côté » est précieuse car elle nous rapporte des informations d’un voyage singulier qui nous indique la possibilité des ressources pour effectuer le passage. L’hypnose médicale est un puissant outil dont chaque expérience est unique. Unique pour chacun, et pour une même personne, différente à chaque fois. Ce texte n’a de valeur qu’en référence à qui je suis, c’est un témoignage et pourtant, derrière les mots, chacun pourra y trouver le souffle, la dynamique qui lui deviendra propre.


Parkinson/ Erickson, ça rime ! Laurent Bujon
Infirmier très doué, Laurent Bujon reprend ici un précédent article pour développer son expérience mûrie durant plusieurs années de prise en charge de patients souffrant de maladie de Parkinson. Ma première rencontre avec l’hypnose date d’une dizaine d’années, en salle de réveil où j’étais infirmier intérimaire. Je fus très surpris par le comportement des patients bénéficiant de cette approche : plus calmes, peu algiques, avec des constantes régulières pour la plupart. Et surtout: la «levée » d’anesthésie était plus douce. J’ai aussi travaillé en SMUR et services.


L'hypno-systémique : suspense en Allemagne. Gisela Dreyer
Nous n’en finirons pas d’être surpris (enrichis !) par les particularités de l’hypnose allemande. Alors qu’en France, la systémie connaît une certaine crise dont on peut se demander si elle n’est pas en rapport avec le peu d’intérêt des systémiciens pourl’hypnose, nos collègues allemands adhèrent majoritairement à une vision qui conjugue pleinement ces deux regards qui s’affinent même mutuellement dans une créativité souvent inattendue.


Hypno-philo : Possibilité de l'amour. Dr Thierry Servillat
L’importance du dernier livre de Robert Misrahi pour nous, soignants, thérapeutes, aidants, est telle que nous nous devons de revenir vers l’œuvre de ce philosophe peu médiatique, voire discret. Car il s’agit d’un ouvrage de philosophie très concrète, qui se préoccupe assez directement de santé puisqu’il s’occupe d’une manière assez nouvelle d’envisager la vie de couple où la joie est possible à l’intérieur d’une relation d’amour réussie.


"Sauf votre respect". Dr Stefano COLOMBO
Sauf votre respect, le lecteur est un imbécile ! Imaginez, un instant, qu’un article, un roman ou un quiproquo commence ainsi. Vous allez sur-le-champ refuser de continuer la lecture et chercher l’adresse de la rédaction pour lui écrire toute votre colère. Peut-être. Peut-être ? Sûrement, affirmez-vous. Pas si sûr. Pas si sûr ? Vous allez voir. Vous n’allez quand même pas croire que moi, lecteur, je me laisse traiter d’imbécile à la légère.


Joyce C. Mills : Histoires à grandir. Christine GUILLOUX
Paris. Place de la Sorbonne. Place de la Nation. Quai Saint-Augustin. Le garçon de café plaisante avec Joyce, l’assiette arrive riche de couleurs et de saveurs en un agencement ô combien esthétique, le repas se partage longuement, sans qu’il soit question d’y mettre une limite, avec l’autre ou les autres et c’est goût de bonheur. Joyce pétille et s’émerveille. Paris, ville magique, porteuse de la France, riante de beautés autant que de créativités, de subtilités et d’art de vivre.


Autour des « classes de maître ». Gaston Brosseau
Griffées Dior, Yves Saint-Laurent ou Versace. Ne vous fiez pas au titre de ce texte, il fallait bien lui donner un petit accent accrocheur ! En fait, je vais parler pour ma paroisse, beaucoup même, et relater mon expérience de formateur invité à donner des classes de maître, d’une journée, de deux jours, de trois jours et même de cinq jours consécutifs en France et au Québec. D’abord, si vous êtes du groupe des formateurs invités, c’est que vous êtes probablement dans la profession depuis belle lurette.


La feuille blanche. Dr Marc Galy
La pratique de l’hypnose dans les structures hospitalières s’amplifie actuellement.
Elle intéresse différentes spécialités et principalement les anesthésistes dans le cadre : du bloc opératoire, de certains gestes techniques, de soins douloureux et de la prise en charge des douleurs chroniques. Les raisons en sont multiples et je retiens : le développement des actes sous locorégionale, la recherche d’une anesthésie peu ou non médicamenteuse qui s’associe à une prise en charge médicochirurgicale mini-invasive, réduisant l’agression chirurgicale.


Vivre l'exceptionnel. Dr Claude Virot
Je suis né un dimanche soir juste à la fin de la kermesse de l’école du village. Est-ce de là que me vient le goût des fêtes, des rassemblements, de ces jours spéciaux hors du quotidien, de l’ordinaire que chacun vit chez soi à sa manière, à son rythme ? Je ne sais pas, mais j’ai gardé beaucoup de souvenirs du pardon, fêtes du Saint Patron où tout le monde se retrouve à l’église puis aux manèges et stands des forains ambulants, du 14 juillet, fête nationale, où après les courses en sac ou à la cuillère, après les concours de vélos fleuris pour les enfants, tout le monde se trouve sur la place pour danser au son de l’accordéon.




Laurent GROSS
- Hypnothérapeute à Paris 11. - Formateur en EMDR - IMO et Hypnose. - Dirige le CHTIP Collège... En savoir plus sur cet auteur



Rédigé le 03/08/2017 à 22:40 | Lu 378 fois modifié le 23/07/2018



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